Le blog de jacques morel

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lundi 5 mai 2014

Reduction des risques 7 mai : premiere journée internationale




ECOLO souhaite le développement de politiques de reduction des risques 
Ce 7 mai, une série d'organisations organisent la première journée internationale de réduction des risques (https://www.facebook.com/InternationalHarmReductionDay).

Apparue au début des années 90, la réduction des risques est à la fois une démarche de préservation de la santé individuelle, qui vise à donner au consommateur de drogues l’information et les moyens nécessaires pour réduire les risques liés à sa consommation de produits psychotropes, et une démarche de santé publique, qui vise à éviter la propagation de maladies (sida, hépatites...) ou d’un problème de santé (overdoses, bad trips...).

Approche pragmatique, la réduction des risques promeut à la fois le bien-être, la responsabilité, le souci de soi des usagers de drogues, voire des usagers en devenir. Elle vise également l'insertion sociale de ces usagers, et se situe par conséquent au confluent des champs de la santé et du social plutôt que dans le champ pénal.

En Belgique, depuis les premières opérations « Boule de neige » lancées en 1989 à Bruxelles, Charleroi et Liège, différents dispositifs ont été mis en place dans le cadre de la réduction des risques : comptoirs d'échange de seringues, distribution de kits d'injection, testing de produits psychotropes en milieu festif et système d'alerte précoce, diffusion de brochures, services de « bas seuil » (garantissant un accès inconditionnel, tant en matière administrative que financière, sanitaire ou horaire) et, dernièrement, salle de consommation et distribution contrôlée d'héroïne à Liège.

L'efficacité des actions de réduction des risques, tant pour les usagers que pour leur entourage immédiat et l'ensemble de la population (santé et tranquillité publiques), n'est désormais plus contestée.
 Pourtant, la réduction des risques ne fait aujourd'hui l'objet d'aucune reconnaissance législative. Ce vide juridique entraîne une insécurité pour les acteurs du secteur : ingérence des autorités policières et judiciaires ; manque d'articulation, voire initiatives contradictoires, entre les différentes entités compétentes ; financements précaires, etc.


En outre, si elle est de mieux en mieux appréhendée par les autorités politiques et administratives, la démarche de réduction des risques n'est pas toujours bien perçue ou comprise par la population.

http://reductiondesrisques.be/wp/wp-content/uploads/2014/04/ihrd2014.jpgC'est pourquoi l'ensemble des partis du Parlement francophone bruxellois ont adopté des recommandations en juillet 2013, afin de mieux faire connaître la démarche de réduction des risques auprès du grand public, et de pérenniser son financement (actuellement dépendant de différents niveaux de pouvoir, et partiellement menacé par les transferts liés à la sixième réforme de l'État).

En outre les écologistes soutiennent fortement la mise sur pied de nouvelles initiatives dans ce domaines, comme l'installation de bornes automatiques d'échanges de seringues, ou la création de salles de consommation (http://reductiondesrisques.be/appel-scrm-belgique/).

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